Ce site, controversé, propose d'envoyer des candidatures en grand nombre à destination des entreprises afin de maximiser les contacts avec les travailleurs sans-emploi.
Or, si les candidatures automatiques adressées en masse ont l'avantage de faire connaître un candidat au plus grand nombre possible d'entreprises et donc de maximiser ses chances de se voir invités à un entretien d'embauche ou, au moins, enregistrés dans une base de données, elles ne sont pas encore ce que l'on peut proposer de plus efficace.
Ainsi, une base de données générale de tous les demandeurs d'emploi, conçue par Actiris et le Forem ainsi que le VDAB (organismes régionaux de l'emploi), devrait être rendue accessible à toutes les entreprises du pays via un site internet sécurisé (avec contrôle des accès via une demande sur le site avec identification des entreprises demandeuses).
Une telle idée avait été avancée, à l'envers, sans grand succès, par le ministre régional de l'emploi, Benoît Cerexhe (désormais remplacé par Céline Frémault, M. Cerexhe ayant accédé au mayorat de Woluwe-Saint-Pierre), en proposant que les entreprises soient obligées de soumettre leurs offres d'emploi à Actiris. L'inconvénient de l'idée du ministre Cerexhe était de contraindre les entreprises au lieu de leur proposer l'initiative comme un service, en la construisant sur une base orientée-client.
Au contraire, dans le système que je propose, chaque travailleur sans-emploi, voyant son CV enregistré dans la base centrale de données des organismes compétents, pourrait être contacté très facilement par l'entreprise en demande d'un profil particulier. De plus, les CV ayant été vérifiés par les autorités, à l'occasion de l'inscription du travailleur sans-emploi, les entreprises auraient une plus-value à aller puiser dans ces informations.
Le contrôle de la réactivité des chômeurs aux sollicitations des entreprises serait également facilité par ce système centralisé.
Alors, pourquoi ne pas l'adopter ?